A propos

« Marcher sur la plage, le long de la laisse de mer, à la limite de la terre et de l’océan et découvrir ces trésors drossés par la houle, imaginer leur histoire…
Les galets de briques polis par les flots, souvenir du travail des hommes retourné à l’oubli…
Les coquillages usés par la mer et le vent, parfois colonisés par un Bernard de passage.
Les restes de filets de pêche, de bouts, morceaux d’hameçon, bouées emportées, le bois flotté, les galets percés, les os de seiche, ces algues qui nous parlent de ce qu’il y a sous l’océan, de poissons imaginaires parfois fantasmés.
L’argile révélée par la pluie, mêlée au sable et ramassée pour en faire des pots aussi bruts que le grain de sable emporté par l’eau où le vent est parfait.
Les trous laissés par les couteaux qui nous renvoient aux antres des gracieuse et farouches murènes si promptes à se défendre.
La crête des vagues et ses bleus verts changeants, qui révèlent des couleurs de soleil, de vent et de sel avant de plonger dans le noir si vivant des abysses. »

Alexia Delrieu aime jouer avec la nature, déformer la réalité, mélanger les genres, les terres, les émaux… pour recréer de la vie à partir de la terre, du bois et de la pierre en taille directe…

Une cosmologie des songes entre rêves et réalité. Toute vie est métamorphose… et ses animaux fantastiques passent d’une forme à une autre, d’un monde à l’autre, ils sont en perpétuelle adaptation… 

Elle vit et travaille à Paris (Romainville) ou elle partage un atelier ouvert sur le ciel avec deux céramistes et à Savigny-en-Terre plaine en Bourgogne.

Faïence et grès – cuisson électrique à 980° et à 1020°.